La LETTRE

Lettre N° 51 - Octobre 2024
Lettre N° 50 - Juillet 2024

 

LIGNE ÉDITORIALE

ICI, tout va bien est né en 2017. Dans sa version actuelle démarrée avec le numéro de mars 2021, ITVB veut plus qu’hier faciliter le déclic du passage à l’action, de la co-construction, de l’envie de faire avec, de se remettre en phase avec le vivant, de s’impliquer ponctuellement ou à long terme dans un projet à travers la mise en avant de récits proches de chez nous* et parfois plus loin.

Marie-Hélène Lopez

Point commun de ces initiatives, solutions ou pratiques innovantes : elles sont vectrices d’émancipation, de mieux-être, de sens par leur parti-pris environnemental, leur modèle économique et social, leur gouvernance aussi.

Poursuivre le journalisme positif, bien sûr, reposant sur de nouveaux imaginaires, des envies de possibles en appuyant sur l’engagement et les énergies collectives.

L’art, la culture, seront des leviers toujours essentiels dans ce devenir proche.

Les forces pour agir sont là, à nous de les saisir.

« Il n’y a pas de lendemains qui chantent, il n’y a que des aujourd’hui qui bruissent » selon « les furtifs » d’Alain Damasio.

Marie-Hélène Lopez, journaliste, responsable de la Publication.

*Territoire d’information : les départements 24, 31, 32, 33, 40, 47, 64, 65.

ITVB c’est 9 lettres par an que l’on peut recevoir par mail gratuitement en s’abonnant ; possibilité de faire un don avec déduction fiscale.

Nantes - 44

D’un côté, des  jeunes retraités pleins d’énergie et un profil expérimenté qui  s’interrogent sur leur futur, de l’autre, des associations  qui ont besoin de compétences pour développer un projet, lancer une activité… Entre les deux, une plateforme Internet qui fait le lien  après avoir pris en compte la demande de chacun.

 

En 2015, alors qu’elle est manager dans une grande banque, Anne-Laure Mesguen s’aperçoit qu’un  tiers des personnes de son service vont partir à la retraite et qu’un bon nombre appréhende le moment de quitter l’entreprise avec beaucoup d’inquiétude et de questionnements sur eux-mêmes.
Forte de ce constat et se rendant compte que les compétences de ces personnes pourraient bénéficier à d’autres, l’idée d’un projet personnel se met en place. Elle quitte l’entreprise dans le cadre d’un plan de départ volontaire en octobre 2016 et rencontre à cette période la psychologue de formation Amélie Arcile.


Une plateforme dédiée aux jeunes retraités
L’étincelle jaillit entre les deux quadras. La plateforme se nommera « Bénévolthttps://www.benevolt.fr» et est créée dans la foulée, pour mettre en relation de jeunes seniors et des associations ayant besoin de bénévoles.« Nous sommes à un moment où les personnes qui prennent la retraite sont pleines d’énergie ; elles vont aussi bien déménager leurs enfants que s’occuper de leurs parents qui rentrent dans une maison de retraite tout en conciliant des loisirs ou des activités diverses. C’est auprès de ce public que nous intervenons en proposant des possibilités de valoriser expériences et compétences et cela auprès des associations qui ont des besoins » souligne la  co-fondatrice, Amélie Arcile.

Légende de la photo : de gauche à droite Anne Laure Mesguen, Amélie Arcile.


S’engager mais selon un cadre défini
« Bénévolt » réunit aujourd’hui 1150 utilisateurs sur sa plateforme avec autant de propositions que de demandes. Simple dans son utilisation, elle comprend deux accès ou entrées  : d’un côté, « je cherche une mission » où l’on inscrit ses compétences, sa disponibilité, ses compétences ou envies… De l’autre « je suis une association »  qui nécessite de présenter la structure, le profil souhaité. L’inscription est gratuite, rapide et facile.
C’est une fois les coordonnées enregistrées, les candidatures postées de part et d’autre que la mise en relation pourra se faire. « Bénévolt » pouvant intervenir de part et d’autre pour accompagner la démarche de chacun. « La proposition de « Bénévolt » s’adresse à une grande partie de retraités qui ont envie de s’engager mais qui ne savent pas comment, ni dans quelles conditions et avec souvent l’idée que le bénévolat est chronophage. Nous sommes là pour définir et cadrer la demande des associations et ainsi rassurer les bénévoles sur leur mission ».

 


Mission à impact social, volonté de se développer
Se définissant comme une start-up de l’économie sociale et solidaire avec la mission d’entreprendre autrement, « Bénévolt » est construite sur un modèle économique autonome. Dans ce but, la SAS* propose des formations en entreprise pour faciliter la transition-retraite pour les jeunes retraités et former leurs managers à la gestion des fins de carrière. « Notre projet, à impact social avant tout, s’inscrit dans une autre forme d’économie qui n’a pas vocation à aller chercher des subventions, mais à être autonome financièrement avec des ambitions  aussi de se développer sur le territoire national tout cela en conjuguant transparence, bien-être et bienveillance, qui sont nos valeurs » conclut la co-fondatrice.
* SAS : Société par Actions Simplifiées qui permet la mise en place de règles d’organisation et de gestion fidèles aux principes de l’économie sociale et solidaire.

 

Entre nous :


> Grande satisfaction : " De voir que pour Jacques, Alain… bénévoles aujourd’hui, tous disent que cela a changer leur vie…”.




> Solutions à trouver prochainement ? « Notre équipe grandit et nous allons devoir changer de locaux prochainement ».




Pour les plus curieux : https://www.benevolt.fr

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