La LETTRE du Mois

Lettre N° 43 - Février 2023
Lettre N° 42
- Novembre 2022

 

LIGNE ÉDITORIALE

ICI, tout va bien est né en 2017. Dans sa version actuelle démarrée avec le numéro de mars 2021, ITVB veut plus qu’hier faciliter le déclic du passage à l’action, de la co-construction, de l’envie de faire avec, de se remettre en phase avec le vivant, de s’impliquer ponctuellement ou à long terme dans un projet à travers la mise en avant de récits proches de chez nous* et parfois plus loin.

Marie-Hélène Lopez

Point commun de ces initiatives, solutions ou pratiques innovantes : elles sont vectrices d’émancipation, de mieux-être, de sens par leur parti-pris environnemental, leur modèle économique et social, leur gouvernance aussi.

Poursuivre le journalisme positif, bien sûr, reposant sur de nouveaux imaginaires, des envies de possibles en appuyant sur l’engagement et les énergies collectives.

L’art, la culture, seront des leviers toujours essentiels dans ce devenir proche.

Les forces pour agir sont là, à nous de les saisir.

« Il n’y a pas de lendemains qui chantent, il n’y a que des aujourd’hui qui bruissent » selon « les furtifs » d’Alain Damasio.

Marie-Hélène Lopez, journaliste, responsable de la Publication.

*Territoire d’information : les départements 24, 31, 32, 33, 40, 47, 64, 65.

ITVB c’est 9 lettres par an que l’on peut recevoir par mail gratuitement en s’abonnant ; possibilité de faire un don avec déduction fiscale.

Rurales ou péri-urbaines, les initiatives de ce N° 43 menées en association, coopération ou individuellement, s’inscrivent dans un espace géographique local… mais à quelle échelle ? Telle est la question posée à nos interlocuteurs.
L’espace décrit peut se situer entre 20 et 30 km, au niveau de la commune, de la communauté de communes, voire d’un Pays ou bien d’un département.
Point commun de ces actions, entre l’origine du projet et son évolution, l’espace déterminé se modifie, se redéfinit selon les rencontres, les besoins de mutualisation, les demandes des habitants ou des structures institutionnelles locales. Plus libre ou plus individuel, lorsque le projet, né d’une volonté à combler un manque non exprimé, construit son territoire ; ici, en créant une maison d’édition explorant la dynamique locale, ou là-bas, en remettant en fonction un moulin stimulant des liens de proximité oubliés.
Et si, comme le disait notre sociologue, les alternatives se définissaient moins géographiquement que par les forces actives en présence reliées entre elles.
Vient alors l’envie de remonter le temps et d’ouvrir la réflexion sur des propos d’Élisée Reclus (1830-1905), géographe, anarchiste, écologiste avant l’heure, précurseur d’une géographie de l’action incluant la dimension humaine dans le processus géographique, qui écrivait dans ses correspondances  : « … je démontrais, je crois avec logique… qu’ après avoir détruit le canton et la commune actuelles, inventions des centralisateurs à outrance, il ne restait que l’individu et que c’est à lui de s’associer comme il l’entend : voilà la justice idéale. Au lieu de communes et de provinces, je proposai donc : associations de production et groupes formés par ces associations ».
Quand le local se meut et continue à se mouvoir… C’est à découvrir dans ce numéro. Bonne lecture et au 27 avril.


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