ICI tout va bien

Rurales ou péri-urbaines, les initiatives de ce N° 43 menées en association, coopération ou individuellement, s’inscrivent dans un espace géographique local… mais à quelle échelle ? Telle est la question posée à nos interlocuteurs.
L’espace décrit peut se situer entre 20 et 30 km, au niveau de la commune, de la communauté de communes, voire d’un Pays ou bien d’un département.
Point commun de ces actions, entre l’origine du projet et son évolution, l’espace déterminé se modifie, se redéfinit selon les rencontres, les besoins de mutualisation, les demandes des habitants ou des structures institutionnelles locales. Plus libre ou plus individuel, lorsque le projet, né d’une volonté à combler un manque non exprimé, construit son territoire ; ici, en créant une maison d’édition explorant la dynamique locale, ou là-bas, en remettant en fonction un moulin stimulant des liens de proximité oubliés.
Et si, comme le disait notre sociologue, les alternatives se définissaient moins géographiquement que par les forces actives en présence reliées entre elles.
Vient alors l’envie de remonter le temps et d’ouvrir la réflexion sur des propos d’Élisée Reclus (1830-1905), géographe, anarchiste, écologiste avant l’heure, précurseur d’une géographie de l’action incluant la dimension humaine dans le processus géographique, qui écrivait dans ses correspondances  : « … je démontrais, je crois avec logique… qu’ après avoir détruit le canton et la commune actuelles, inventions des centralisateurs à outrance, il ne restait que l’individu et que c’est à lui de s’associer comme il l’entend : voilà la justice idéale. Au lieu de communes et de provinces, je proposai donc : associations de production et groupes formés par ces associations ».
Quand le local se meut et continue à se mouvoir… C’est à découvrir dans ce numéro. Bonne lecture et au 27 avril.


Sarrant | 32

Les contes et autres histoires enfantines font du loup le grand méchant … Dans cette « fable » où son rôle est primordial, il apparaît ni bon ni mauvais mais utile à l’équilibre de l’écosystème de l’île. Inspiré d’une histoire vraie, le récit aux allures de documentaire, fera à coup sûr changer l’imaginaire du loup auprès des jeunes et moins jeunes lecteurs.

Comme prévu, ITVB revient après une pause de trois mois née d’une volonté d’évoluer, de se questionner en se rapprochant pour cela des lecteurs qui ont joué le jeu et permis ainsi d’enrichir la réflexion* souhaitée.  

Évoluer, ce n’est pas tout changer comme vous allez le lire, c’est repenser au positionnement de la Lettre qui avait démarré en 2017, c’est tendre l’oreille à ce qui nous entoure, c’est ouvrir toujours et encore nos horizons, laisser aller notre envie de faire avec, de vous donner envie d’aller sur le site, mais c’est aussi se parer de quelques atours, de couleurs, afin de se mettre ainsi sur son 31. (Tiens ! c’est  le numéro de mars)

En partant en quête pour ce numéro à la rencontre d’hommes et de femmes, de collectifs, de collectivités, l’évidence était là : choix de vie, envie de faire autrement, énergie à transformer, à porter la voix, à renouer avec le vivant. ITVB se devait d’apporter la même intensité d’éclairage à travers la mise en avant de ces récits, elle le fait en créant de nouvelles rubriques, en s’interrogeant sur un demain qui se voudrait être aujourd’hui, en se rapprochant de partenaires positifs « des ondes » …
Vous informer bien sûr et donner également les clés à ceux et celles qui veulent agir, car vous l’avez souhaité aussi en tant que lecteurs.
Le printemps des poètes est là, avec lui Henri Gougaud et les mots empruntés à son dernier ouvrage : « Le but n’est pas d’être meilleur, souvenez-vous bien de cela. Il est de devenir vivant, de plus en plus intensément. » Bonne lecture. Vos retours seront les bienvenus.

Résumé compte rendu questionnaire, cliquer ici.


 

Nailloux | 31

Qu’est ce qui peut faire « basculer » un cargo de marchandises ? La météo ? Un accident ? Non, une baignade en mer autorisée par sa commandante. Ce moment transgressif, en suspens, va faire surgir un avant et un après pour chaque membre de l’équipage. Et si cette irruption du mystère dans la routine de la vie à bord d’un cargo offrait à chacun la possibilité de trouver sa place sans donner place au pouvoir.

REDACTION

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies. En savoir plus