Vic-en-Bigorre 65

« Qui après nous vivrez »… l’histoire démarre en 2050 dans un monde de désolation où la fin de l’humanité est palpable. Prémonition ? Prédiction ? Alerte ? Une dystopie captivante, désespérante mais pleine d’humanité où l’espoir viendra des femmes. Un roman noir à ne pas mettre entre toutes les mains. Une proposition de la librairie la Litote.

 Coup de cœur  pour « Qui après nous vivrez » d’Hervé Lecorre -2024-
Un livre choisi  par Nathalie Curiel :  « Quand je l’ai lu, je l’ai trouvé très noir,  très sombre et en même temps j’ai trouvé que les personnages étaient attachants… Et avec ce qui se passe aujourd’hui concernant les phénomènes climatiques, on se dit que cela pourrait arriver… … et l’on souhaite évidemment que cela n’arrive jamais ! Le combat des femmes y est très fort, très beau… »

On va suivre quatre générations de femmes dans un combat pour la survie
« Le livre  commence en 2050, plus d’électricité, tout s’arrête,  black-out total… On va suivre quatre générations de femmes qui vont porter la survie de la famille. Personne ne sait s’il y a un avenir. Le courage des femmes est superbe. Les hommes, je précise bien les hommes, certes pas tous,   redeviennent des bêtes. Ils ont la force, exercent le pouvoir… C’est un combat permanent pour survivre… Et en même temps, il y a de l’espoir.»

Quel monde après nous… ?
« Notre monde tourne aujourd’hui autour de la technologie,  sans Internet,  sans les satellites… qu’est-ce qu‘on deviendrait … quel monde après nous pourra survivre … ?  Au fil des pages, le chaos s’amplifie,  la sécurité n’existe pas, le contrôle est exercé par des  caméras,   les gens sont armés, vivent en groupe  de ce qu’ils trouvent de l’ancien monde, personne ne reconstruit,  ne plante, ni ne cultive  pour pouvoir manger … Le monde moderne est derrière eux. On tombe sur des vestiges du monde d’avant. Les nouvelles générations s’étonnent :   ils avaient ça ? De l’eau ? - … Et pourtant,  la survie est là. »

Les seuls qui s’en sortent sont ceux et celles qui s’entraident
« C’est un roman noir et d’anticipation. On n’est pas dans de la science-fiction mais dans la projection d’un avenir sombre. Hervé Lecorre  est plutôt un auteur de polar. Dans ce livre, il va très loin. Sans spoiler,  la fin porte de l’espoir, la dernière génération  de femmes va être sauvée  par un autre groupe d’hommes  et de femmes  qui eux-mêmes ont monté un groupe de survie.   Il y a de l’amour, des sentiments, et les seuls qui s’en sortent sont ceux et celles qui s’entraident.  Les femmes dégagent une force, une humanité  qui nous rend admiratif. Leur rôle de protection vis-à-vis de leur enfant… porte le message de l’espoir ou quelque chose de cette sorte »

Un livre à conseiller…?
« Oui bien sûr, mais c’est un coup de cœur que je propose peu car peu de gens même dans leur questionnement vont aller vers ce type d’ouvrage.  J’ai beaucoup de mal à le vendre. Cela pourrait intéresser des jeunes de 17 ans, car on pense aux hungers games, qui  parlent d’un monde disparu, anéanti par les hommes eux-mêmes et où seuls survivent des ado et des jeunes. »

Être vigilant, tenir  à nos libertés pour que cela n’arrive jamais
« Même si  à Vic-en-Bigorre, on a des caméras utilisées  en cas de problème,  j’espère que ce monde  décrit par l’auteur n’arrivera pas. Je suis une éternelle optimiste. Je pense que l’auteur nous avertit… si on ne se réveille pas,  si on veut avoir toujours plus, alors on  va droit dans le mur… mais, Il faut  être vigilant, tenir  à nos libertés pour que cela n’arrive jamais.»


On plante le décor de la librairie  de La Litote
Depuis huit ans la Litote a constitué une clientèle fidèle.   Voici quelque temps elle a poussé  les murs, pour atteindre aujourd’hui près d’une centaine de m2 - fait des aménagements pour  créer de vrais rayons : jeunesse, BD, histoire locale… et proposé  un fond plus étoffé tout en  restant depuis sa création  une librairie généraliste.
De nombreuses rencontres avec des auteurs locaux mais pas seulement…
« L’hiver, les rencontres, les animations,  se font avec des auteurs locaux, régionaux. J’y suis attachée. Ce n’est pas avoir un esprit chauvin,  mais  tout ne  se vit pas dans les grandes villes, à Paris… Il y a des auteurs ici qui méritent  d’être mis en avant. Le reste de l’année, je profite des opportunités des salons qui se font alentour pour accueillir des auteurs plus connus que je ne pourrais pas faire venir par rapport au  coût que cela représente.»


Être libraire aujourd’hui, qu’est-ce que cela veut dire ? Quelle mission on se donne ?
« On est des passeurs de culture.  C’est un métier compliqué dont on n’a pas tout appréhendé avant d’ouvrir, mais c’est passionnant. C’est un métier de rencontres où ceux et celles qui poussent la porte de la librairie ont le sourire.  On peut parfois être intimidé par les gens qui viennent et qui sont des érudits et il vous semble  alors être un  imposteur…(Sourire). A l’heure où l’on parle de vivre avec peu et de se contenter de ce dont on a besoin,   le  métier  de libraire c’est exactement cela, sans vouloir se plaindre. On ne gagne pas très bien sa vie, mais c’est très plaisant ce que l’on vit ».


Actualité

Le 25 juillet : Rencontre avec Anne- Gaëlle Huon  pour le « Rossignol »

D’autres rencontres prévus en juillet : dédicace des ouvrages de  Gilles Vincent  mais aussi  de Pierre Narbonne qui a écrit « le rugby à Tarbes, une si longue histoire ».

En septembre :  la librairie sera présente au salon du livre de Vic-en-Bigorre


La Litote  https ://www.facebook.com/people/La-Litote

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REDACTION

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